DumaStudio

Artiste multidisciplinaire

Makeafriend (alien)

MAKE A FRIEND (alien) 2001

Matériaux: plâtre, bois, plexiglas, lampe
Dimensions: 7' X 25" (diamètre)

L'image d'une tête enfantine et incomplète est apparue dans mon travail peu après mon immigration aux États-Unis. C'est par l'absence que cette image parle. Le contexte suggère être sous observation, et/ou en mutation, dans l'idée d'une identité à redéfinir ou à réinventer dans une langue et une culture différentes.

makeafriend

« I » Minus

 “I” Minus 2004

Alphabet as Art

Dimensions totales: (58” X 22”)
Matériaux: Porcelaine, verre, métal, mine de plomb et ombre.

Pour cette exposition de groupe les artistes devaient créer une oeuvre à partir d’une lettre de l’alphabet. J’ai choisi le “i” pour la version anglophone du “je”, et j’ai opté pour la forme minuscule qui me permettait d’explorer le phénomène de gravité lié à la représentation de ce concept abstrait qu’est l’écriture. L’idée d’identité est suggérée par le traitement de matière suggérant la peau, et une échimose sur le point accentue l’idée de la chute, en suggérant une autre lecture laissée à l’imagination du spectateur.

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Three’s Company

THREE'S COMPANY 2005

Sculpture. Media mixtes
Dimensions: 51" X 25" X 50"

Dans la pièce Three's Company, j'interroge l'influence du regard des autres sur la construction de sa propre identité. Trois éléments sculpturaux (me, you, it) sont placés entre des verres miroirs dans un corridor où les images se reflètent et se superposent de façon à créer une multitude d'interactions et de points de vue, selon le déplacement du spectateur.

Borderline

Borderline 2006

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Installation sculpture et vidéo.

Borderline conjugue états psychologiques et limites, en envisageant la manière dont le moi intime se construit par la mémoire, par le contexte et par l'expérience. J'y explore ce qui se passe lorsque ce moi intime subit un déplacement radical de son environnement, de sa langue ou de sa culture. Dans cette installation Borderline , je suggère que, où que nous allions, nous transportons nos limites et nos frontières avec nous. J'explore comment ces limites (ici imposées par moi-même), peuvent servir d'outil de réalisation. L'ouvre superpose différentes strates de souvenirs à des événements plus récents, dont ce rêve d'enfance de devenir ballerine, un rêve jamais réalisé. Tandis que l'espace restreint servant de lieu de performance oppresse et compresse, la vidéo qui en résulte montre combien notre pouvoir de développement réside dans la création.


Borderline_Theatre-Trunk

Installation sculpture et vidéo

Vidéo (durée): 3 minutes, 9 secondes
Sculpture: Théâtre Valise
Matériaux: Bois, tuiles, plexiglas, métal et néon
Dimensions: 60″ X 23″ X 25″


Make a Wish

Make a Wish 2009

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Installation- Trois projections vidéo sur éléments sculpturaux, son

Make a Wish combine images et sons d'orage et de pluie et enveloppe la galerie dans un climat électrisant d'incertitude. Tour à tour, des apparitions remontent à la surface des liquides agités; celles-ci forment des collages où visions et paroles s'entremêlent pour former de multiples points de vue. Ceux-ci questionnent ou redéfinissent le domestique à la lueur d'événements sociaux, politiques, écologiques et économiques de notre temps.

Trois séquences vidéo sont synchronisées pour former une boucle de 8 minutes et 15 secondes: Vagues, Soupe économiste, Maison

makeawishbottom

Installation- Trois projections vidéo, son et sculpture

Make a Wish est composée de trois éléments sculpturaux en acier galvanisé de 46" de diamètre x 12" de hauteur. Les surfaces servent d'écrans pour les projections venant du plafond. Des miroirs placés au dessus des contenants sont ajustés de façon à refléter une partie des images projetées.

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Vagues

Vagues/Waves 2010

Sculpture, vidéo, son

La tension des polarités est un thème récurent dans mon travail. Ma gemellité joue un rôle dans ce désir du DEUX. Dans l'installation, la dynamique opère à partir d'une ligne de division et du déplacement de ce qui est familier, où des vagues animent les surfaces d'une table de cuisine séparée et étirée au maximum. Illusion et réalité sont orchestrées de façon à défier notre perception. Placé au centre, le plan qui divise le dispositif en deux crée un effet miroir où l'illusion de parfaite synchronicité ne dure qu'un moment, dépendamment du point de vue.

 

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Mutherer (Deux ou trois choses que je sais d’elle)

Mutherer (Deux ou trois choses que je sais d'elle) 2015

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Installation multimédia: sculpture, projection vidéo, et lumière réfléchie.

Mutherer suggère, psychologiquement parlant, l’idée de s’affranchir des appris qui peuvent inhiber la créativité.

Le sous-titre est emprunté au film de Jean-Luc Godard: Deux ou trois choses que je sais d’elle, 1967, et fait référence au sujet « elle »: la mère, qui sert d’image pour parler de la créativité elle-même.

 

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P1_JenniferMoller

Violon qui ne joue pas


MUTHERER, « Le violon qui ne joue pas » (à gauche sur la photo),
et « Cette nuit-là » (mur arrière)

Pour

Vue de la projection vidéo "Coulée" sur mur peint noir

Unités de transfert

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Unités de Transfert / Transfer Units

Installation multimédia présentée à Plein Sud, centre en art actuel à Longueuil, Qc. 2014

Sculpture, vidéo et patron de lumière se font écho pour créer un environnement théâtral qui évoque le passage du temps et le caractère illusoire de la mémoire. Une ancienne coiffeuse est démantelée et recomposée en plusieurs éléments autonomes. Les objets composent une séquence de cause à effet inspirés par l'idée de la mère/matrice, et révèlent mythes, rêves, et réalités sous-jacents à ce thème.

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Faire des vagues

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Études: Traces produites par évaporation d’eau noire sur verre.

Choses en commun

Ce projet évoque des états de conscience vécus en temps de crise; j’y explore comment actualité, mémoire, et processus de création, interagissent dans la création de nouvelles images.

Un souvenir d’enfance d’une tempête en mer, observée des deux hublots de notre cabine, sert de métaphore pour traduire visuellement l’idée d’un monde en déséquilibre. La mer noire est ici associée à la précarité d’une situation incontrôlable, et à la peur d’être avalée par ce gouffre liquide. Le phénomène de migration, une planète malade, la polarisation grandissante qui mène à l’extrémisme, le mouvement «Me Too», sont des exemples de ce qui informe ce projet.

Sculpture, vidéo, son, et lumière, se font écho de façon à traduire ces préoccupations dans l’installation multimédia telle que présentée au Thorne Sagendorph Art Gallery, Keene Sate College, sKeene, NH. USA.

 

Je remercie le Conseil des arts du Canada pour son support à la recherche et pour la réalisation de ce projet.

 

Miroir dis-moi

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Détail de Seeds (diptyque), 2016. acrylique diluée, tain et résine.

Miroir dis-moi (en cours)

Dans ce projet j’extrais la mémoire de vieux miroirs en transférant leur tain sur d’autres surfaces, et j’explore avec des techniques diverses comment révéler l’esprit du miroir. Chaque miroir a une histoire, et le transfert de ce film d’argent en extrait le mystère, ce qui informe la suite. Dans ces explorations, qui prennent différentes formes selon le résultat du processus d’extraction, j’explore comment la mémoire d’un objet, des histoires personnelles, et des préoccupations d’actualité interagissent dans la reconstruction de nouvelles images.